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Galileo Galilei

Photo du rédacteur: insanhistoryinsanhistory


Name : Galileo Galilei (Galilée)

Fonction: Astronome, mathématicien, physicien, philosophe et professeur

Lieu: Florence, Italie

Époque: 1564 - 1642

Influencé(e) par: Aristotle, Isaac Newton

Inspiré(e) par: Robert Boyle, Vincenzo Viviani

Autres informations : Galileo était un scientifique et un érudit dont les inventions comprenaient le télescope. Ses découvertes demeurent les bases de la physique et de l'astronomie modernes. Il a fait des observations pionnières de la nature avec des implications durables pour l'étude de la physique.


Biographie :

Galileo Galilei est considéré comme le père de la science moderne et a apporté des contributions majeures aux domaines de la physique, de l'astronomie, de la cosmologie, des mathématiques et de la philosophie. Galileo a inventé un télescope amélioré qui lui a permis d'observer et de décrire les lunes de Jupiter, les anneaux de Saturne, les phases de Vénus, les taches solaires et la surface lunaire accidentée. Son flair pour l'autopromotion lui a valeur des amis parmi l'élite dirigeante italienne et des ennemis parmi les dirigeants de l'Église catholique.


En 1587, il rencontre le célèbre professeur du Collège Romain, le plus prestigieux établissement d'enseignement de l'époque, le père jésuite Christopher Clavius. Nommé « Archimède du XVIè siècle », ce dernier se trouve au faîte de sa gloire : cinq ans auparavant, il avait en effet réformé le calendrier Julien en créant le calendrier Grégorien, toujours en usage. Galilée qui convoite un poste de mathématiques à Bologne impressionne favorablement le Père mais sa tentative échoue. Cependant, en 1589, il obtient du grand-duc de Toscane la chaire de mathématiques de Pise. Deux ans après, Galilée découvre que ses émoluments sont insuffisants : le décès de son père lui laisse en effet la charge de sa mère et de deux sœurs très exigeantes.


En 1592, il devient professeur de mathématiques à Padoue et arrondit sa paye en fabriquant des instruments de navigation, des compas et des sextants. Il y fait la connaissance d'une femme de petite condition, Marina Gamba, qu'il refusera d'épouser mais qui lui donnera en six ans trois enfants, le premier en 1600.


La défense de Galilée d'un univers héliocentrique l'a amené devant les autorités religieuses en 1616 et de nouveau en 1633, quand il a été forcé de se rétracter et placé en résidence surveillée pour le reste de sa vie.


Galilée est donc assigné à résidence à Arcetri (près de Florence) aux côtés de sa fille qu'il avait forcée à prendre le voile et qui portait le nom de sœur Marie Céleste. Mais celle-ci décède un peu plus tard. En prison, il écrit son œuvre majeure Discours concernant deux sciences nouvelles qui paraît en Hollande (1638).



"Le 7 janvier de l'année en cours, 16 h 10, dans la première heure de la nuit suivante, alors que je regardais les constellations du ciel à travers un télescope, la planète Jupiter s'est présentée à ma vue, et comme j'avais préparé un excellent instrument, j'ai remarqué une circonstance que je n'avais jamais pu remarquer auparavant, à savoir que trois petites étoiles, petites mais très brillantes, étaient près de la planète; et bien que je les croyais appartenir à un certain nombre d'étoiles intactes, elles m'ont étonné, car elles semblaient être disposées exactement en ligne droite, parallèle à l'écliptique, et plus brillantes que le reste des étoiles, égales en magnitude. Quand, le 8 janvier, par une fatalité, je me suis retourné pour regarder la même partie du ciel, j'ai constaté quelque chose de très différent, il y avait trois petites étoiles tout à l'ouest de Jupiter, et plus près les unes des autres que la nuit précédente. "

Dans son livre "Sidereus Nuncius" ("Le Messager des Étoiles")


Les compétences heuristiques chez les scientifiques ayant marqué l’histoire de l’invention, y compris Galilée, font qu’ils s’émancipent des croyances et des normes répandues dans leur milieu natal et éveillent chez eux l’esprit enfantin de découverte et de curiosité. Ses biographes racontent qu'en 1583, donc à dix-neuf ans, il aurait découvert l'isochronisme des pendules simplement en observant les oscillations du lustre d'une cathédrale.


Dans le texte en dessus - extrait de ‘’Sidereus Nuncius’’ - l’étonnement qu’il a eu à chaque fois qu’il observait une partie du ciel, en est la preuve.


Tout comme Socrates, le prix de la vérité lui a été cher. Pourtant, renoncer à ses convictions était loin d'être envisageable.



Références :


Articles :

Livre : Sidereus Nuncius, publié le 13 Mars 1610 en nouveau latin

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